Flic, flac, floc.
Chinami, une jeune collégienne citadine, ne supporte plus la canicule et les restrictions d’eau que lui impose l’été. A bout, et pour éviter la déshydratation, elle est transportée au hameau de la pluie éternelle. Chinami y revit, s’y régénère. Mais ce village pluvieux lui semble bien familier. Est-il le fruit de son imagination ou bien s’y évade-t-elle réellement ? Curieuse l’enfant s’en ouvre à sa mère et à sa grand-mère. Alors que la jeune fille se demande où s’arrête la réalité et où commence le rêve, la femme et l’ancêtre plongent dans leurs souvenirs, dans le village de leur jeunesse.
Trois femmes, trois histoires, trois chants de la pluie. Le chant du printemps, celui qui nous ressource, qui nous pare comme la rosée habille les fleurs. Le chant de l’hiver, celui qui transperce nos vêtements et nous glace le sang. Le chant de l’automne, celui qui chasse l’été mais ne peut en souiller les souvenirs. A vous de choisir le vôtre. Suivez le trait gracile et poétique de l’auteur, laissez-vous bercer par le chant des mots : au travers des gouttes la réalité scintille toujours de magie.
Underwater, le village immergé de Yuki Urushibara édité chez Ki-Oon dans une superbe édition à la couverture grainé tel du papier à dessin (1 tome de paru sur 2 de prévus).
Caroline Devred, https://lescarotartines.wordpress.com/
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