On peut s’étonner de la présence d’un japonais dans un conflit médiéval européen et pourtant le Japon avait des relations avec l’occident (notamment la Hollande, camp que rejoint Issak en premier lieu) avant d’entamer le Sakoku, la fermeture du pays, qui entame la politique d’isolationnisme du Japon (1641-1853).
Autre originalité, l’arme de prédilection de notre protagoniste est un fusil (un mousquet précisément). Cette arme a été beaucoup utilisée au Japon suite à son introduction par les Portugais en 1543 avant d’être considérée des années plus tard comme une arme contraire aux principes des samourais et de revenir l’usage du sabre.
La sortie de ce manga est l’occasion de retrouver un auteur emblématique de l’éditeur, à savoir DOUBLE-S, dont on a pu lire “Jusqu’a ce que la mort nous sépare” en France. Il s’attaque ici à un genre bien différent et s’en sort merveilleusement bien. Le trait est fin et sublime les scènes d’action dont la brutalité (les explosions !) en ressort magnifiée.
Ce premier tome est mené tambour battant et pose des bases simples mais toujours efficaces. On attend la suite avec impatience pour confirmer tout le bien que l’on pense de ce titre.
Issak aux éditions Ki-Oon. 3 tomes en cours au Japon. 7€90 le tome.
Clément DERRIEN
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